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Communiqués

Le Collège de la Médecine Générale tire la sonnette d’alarme : « beaucoup trop de lourdeurs et d’ambiguïtés pour le DPC ».

Paris, le 21 mai 2013,Depuis la mise en place de la CSI et des deux composantes représentant les disciplines médicales, le Collège de la Médecine Générale s’inquiète de l’absence de vision claire du dispositif à venir. Il a analysé l’état de déploiement du Développement Professionnel Continu, en particulier pour les médecins généralistes, et fait un constat inquiétant : La mise en place du nouveau dispositif est techniquement laborieuse, l’informatisation à marche forcée générant des difficultés importantes pour les associations, handicapant ainsi la montée en charge du dispositif. L’insuffisance de gouvernance politique du premier trimestre et l’absence de règles de fonctionnement a laissé se dérouler des « programmes » d’une qualité insuffisante, les seuls éléments comptables et administratifs étant pris en compte. Cet état de fait peut conduire à un sentiment d’impunité dans l’hypothèse ù des règles claires sont ignorées. La mise en place de la Commission Scientifique Indépendante des médecins ne tient pas compte du calendrier prévu, et les moyens sont notoirement insuffisants eu égard aux missions qui sont les siennes. L’intégration d’une part des formations de formateurs, d’autre part des formations de maître de stages universitaires dans les forfaits individuels limitent la participation de nombreux médecins aux actions de DPC, ce qui n’est pas cohérent au moment ù la discipline a un besoin croissant de formateurs, tant en formation initiale que continue. L’analyse de cette situation montre une exaspération et une lassitude de tous les acteurs, un désinvestissement des médecins et des associations, une dérive par rapport à l’objectif initial d’amélioration des pratiques.

Tout ceci ne peut que générer des craintes importantes sur la poursuite du déploiement, avec la perspective d’une régression qualitative et quantitative par rapport aux dispositifs antérieurs.

En conséquence, le Collège de la Médecine Générale exige sans délais : des choix politiques courageux qui se traduisent enfin par un vrai pilotage politique et prennent en compte l’avis des associations de formations. Celles-ci doivent être réellement positionnées en tiers de confiance et interlocutrices directes des médecins, la définition par décret de critères qualitatifs des organismes de DPC et de leurs programmes, s’appuyant sur les recommandations de la Commission Scientifique Indépendante, pour que l’ouverture aux nouveaux effecteurs ne soit pas synonyme de marchandisation et de moins disant sur la qualité. la sortie du forfait individuel des médecins des formations spécifiques : formation de formateurs, maîtrise de stage, formations pluri-professionnelles, formation sur thématiques prioritaires de santé publique et organisation des soins primaires. Les organisations membres du Collège (syndicats, sociétés scientifiques, associations de formation) ont joué le jeu de la mise en place du DPC. Ils attendent en retour une prise en compte de leurs propositions pour faire du DPC l’outil d’amélioration de la qualité des soins. Cet objectif initial du DPC ne peut actuellement être atteint, vu les dérives actuelles.

Contacts : Pr Pierre Louis Druais 06 09 42 22 77

Dr Marie Hélène Certain 06 15 69 72 92

Communiqué du Collège de la Médecine Générale. Dépistage du cancer de la prostate par dosage du PSA : un intérêt non démontré.

Dépistage du cancer de la prostate par dosage du PSA : un intérêt non démontré.

La Haute Autorité de Santé publie, à la demande de la Direction Générale de la Santé (DGS), un rapport d’orientation sur les facteurs de risque de cancer de la prostate et la pertinence du dépistage de ce cancer par dosage de l’antigène spécifique prostatique (PSA).

Le Collège de la Médecine Générale se félicite de cette publication qui renforce les conclusions qu’il avait émises dans un communiqué du 1er février 2011 : Le Collège de la Médecine Générale rappelait « que le dépistage du cancer de la prostate aboutit à de nombreux surdiagnostics, c’est à dire à considérer comme malades des hommes qui n’ont pas et ne développeront pas de cancer ».

Il précisait que « la synthèse des nombreuses études disponibles ne permet pas d’affirmer que ce dépistage épargne des décès par cancer de la prostate, ni même augmente l’espérance de vie des patients et rappelait que l’un des fondements de l’activité médicale est de ne pas nuire : « primum non nocere. » Le Collège invitait les médecins généralistes à « informer clairement les hommes de plus de 50 ans à la fois sur les avantages espérés et les inconvénients potentiels du toucher rectal et du dosage des P S A dans le sang. »

Ces recommandations avaient aussi été réaffirmées lors de la table ronde réalisée sur le même sujet lors du Congrès Médecine Générale France en juin 2010 à Nice, et par le communiqué du Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) publié le 15 septembre 2011.

Le Collège organisera au congrès CMGF Nice 2012 des tables rondes sur des sujets d’actualité et source d’interrogations, dans la même intention de contribuer à la qualité et la sécurité des soins au bénéfice des patients. Seront abordées entre autre la prise en charge médico-sociale et thérapeutique des patients atteints de la Maladie d’Alzheimer et le dépistage du cancer du sein.

Contacts
Communiqué Pierre Louis DRUAIS : 06 09 42 22 77 – pl.druais@wanadoo.fr
- Pascale ARNOULD : 06 07 75 80 20 – p.arnould@sfmg.org
Communiqué Pascal CHARBONNEL 06 07 34 39 38 – pascal.charbonnel@wanadoo.fr

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Communiqué du Collège de la Médecine Générale. Dépistage du cancer de la prostate par dosage du PSA : un intérêt non démontré. (PDF – 88.4 ko)

Communiqué du Collège de la Médecine Générale. Nominations à la CSI

Collège Nominations à la CSI : l’affront fait aux médecins généralistes
Le Collège de la Médecine Générale (CMG) réuni en Conseil d’Administration est stupéfait par l’arrêté de nomination de la Commission Scientifique Indépendante (CSI) des médecins, signé par le ministre.
Le CMG constate :
– que les propositions formulées par le Conseil National Professionnel de la Médecine Générale (CNP MG), conformément à la réglementation, n’ont pas été prises en compte,
– que l’équilibre entre les différentes composantes de la discipline n’est pas respecté (aucun généraliste universitaire titulaire). Le CMG demande que le texte de l’arrêté de nomination fasse référence au CNP MG comme il en est fait mention pour toutes les autres disciplines. Le CMG entend faire respecter la réglementation, à savoir : « la CSI est composée de 22 représentants des CNP de spécialités d’exercice, dont 5 représentants du CNP de la spécialité de la médecine générale »

L’ensemble des composantes du Collège considère que cette très grave décision est dirigée contre la médecine générale et rend en conséquence illégitime la CSI et un dispositif bâti sur de telles bases.

Le 21 mars 2012

Contacts :

Pr. Pierre-Louis Druais,
06 09 42 22 77

Dr. Pascale Arnould,
06 07 75 80 20

Communiqué du Collège de la Médecine Générale sur le DPC

CMGCommunication à propos du DPC
Les décrets DPC sont parus, et les difficultés persistent…la formation continue des médecins généralistes est en grand danger !
Les décrets ont mis en place une obligation de DPC pour l’ensemble des professionnels.
Si le principe de l’obligation de DPC pour tous garanti par l’Etat est légitime, elle ne doit pas obérer la qualité de la formation et des programmes.
Sans moyens financiers, sans une réelle volonté politique, sans prendre en compte les compétences développées dans ce domaine : le DPC ne verra pas le jour

Grâce à la FPC et à l’action des CNFMC, les médecins et en particulier les généralistes ont montré depuis des années leur capacité à construire un dispositif de formation de haut niveau, reposant sur un tissu associatif structuré et structurant.

Pour conserver un système de formation cohérent, indépendant, les médecins généralistes doivent garder la maitrise de leur outil de DPC.

Le principe de l’indemnisation permet aux médecins qui se forment de ne pas être pénalisés, et de réaliser jusqu’à 8 jours par an de formation.

Avec les perspectives du futur dispositif, comment accepter qu’un médecin généraliste puisse effectuer son obligation de DPC en validant UN PROGRAMME PAR AN, soit un équivalent de 1 ou 2 jours ?

Si le DPC se met en place sans une réflexion préalable avec les professionnels et sans prendre en compte l’expérience des années passées, les risques sont majeurs de voir :

1 – Le nombre de jours financés et indemnisés réduits à DEUX pour tous
2 – La disparition du temps de formation sur le temps de travail s’il n’y a plus d’indemnisation avec pour conséquences.
o Le développement de pseudo formations à bas prix, tirant le dispositif vers le bas.
o La démotivation des professionnels les plus impliqués
3 – La mise en danger des associations de formation continue professionnelle les plus expérimentées sur l’ensemble du territoire.

Les organisations réunies au sein du Collège de la médecine générale l’affirment solennellement : « Sans moyens financiers, et sans volonté politique forte, le dispositif de DPC sera mort né. Les médecins généralistes ne participeront pas à un simulacre de formation ».

Compte tenu des difficultés, le Collège de la Médecine Générale préconise une 3éme année transitoire permettant d’assurer l’année 2013 sur le modèle actuel.

Le Collège de la Médecine Générale demande une construction pragmatique et sereine d’un dispositif DPC ambitieux.

Contacts : Pr. Pierre-Louis Druais,
06 09 42 22 77

Dr. Pascale Arnould,
06 07 75 80 20

Décès de Jean-Christian GRALL

Nous venons d’apprendre le décès de Jean-Christian.

Jean-Christian était un adhérent de la première heure à la SFDRMG. Il avait initié et réalisé plusieurs travaux de recherche :
- les autoquestionnaires destinés aux « nouveaux patients »
Communiqué Bazuriap
- et d’autres encore.

Il était apprécié pour son esprit novateur, sa pugnacité à réaliser ses projets, son effet d’entraînement auprès des jeunes médecins.

Nous pensons bien à lui et à sa famille. Il va nous manquer.

Communiqué de la HAs : « Médicaments de la maladie d’Alzheimer : la HAS révèle les résultats de sa réévaluation »

Lire ici ce que nous disions dans Bibliomed en 2005

Voir en ligne : Médicaments de la maladie d’Alzheimer : la HAS révèle les résultats de sa réévaluation

Nous reproduisons in extenso, ci-dessous, le communiqué de la HAs.

La Commission de la Transparence, en charge de l’évaluation des médicaments au sein de la Haute Autorité de Santé, conclut à un intérêt thérapeutique faible des médicaments de la maladie d’Alzheimer. Elle recommande de limiter leurs prescriptions à un an, renouvelable sous conditions strictes. Consciente du problème de santé publique majeur que représente cette maladie et la détresse de l’entourage des malades, la Haute Autorité de Santé rappelle que la prise en charge de cette maladie ne doit pas se limiter à une prescription médicamenteuse mais doit être globale. Elle publiera fin novembre la réactualisation de ses recommandations professionnelles.

La maladie d’Alzheimer touche plus de 800 000 personnes en France. Priorité présidentielle, cette maladie bénéficie d’une mobilisation générale des acteurs afin d’améliorer la prise en charge de ces malades et de permettre à leur entourage de faire face. A la suite de nouvelles données scientifiques, La Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé a décidé de réévaluer dès 2011 les quatre médicaments de la maladie d’Alzheimer disponibles à l’heure actuelle. Ce travail arrive à son terme, dans un climat de tension dans lequel les patients et leur famille ont des difficultés à trouver des informations confirmées.

Une réévaluation indemne de tout lien d’intérêt

Quatre médicaments ont été réévalués : Ebixa (Lundbeck), Aricept (Eisai), Exelon (Novartis Pharma et Reminyl (Janssen Cilag). Aucun des membres de la Commission de la Transparence qui a participé à la réévaluation ni aucun des quatre experts recrutés sur appel à candidature pour fournir un rapport d’expertise scientifique n’ont de lien d’intérêts avec l’une de ces firmes. Les débats, entamés le 20 juillet dernier, se sont achevés le 19 octobre dernier. L’ensemble des débats et des votes a été filmé. Dans un souci de transparence, les enregistrements vidéo sont rendus publics aujourd’hui sur le site de la HAS.

Un service médical rendu faible

Le rapport entre l’efficacité de ces médicaments et leurs effets indésirables est jugé faible par la Commission de la Transparence :

des effets au mieux modestes : une efficacité versus placebo principalement établie sur la cognition à court terme et dont la pertinence clinique reste discutable, un risque de survenue d’effets indésirables pouvant nécessiter l’arrêt du traitement (troubles digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques notamment), un risque accru d’interactions médicamenteuses du fait de la polymédication habituelle chez les patients âgés. La Commission de la Transparence considère qu’il n’y a pas de différence de tolérance et d’efficacité entre les quatre médicaments et qu’ils n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu.

Des conditions de prescription plus strictes Les traitements de la maladie d’Alzheimer sont prescrits au patient pour une durée d’un an. Au bout de six mois, la poursuite du traitement doit faire l’objet d’une réévaluation attentive du médecin prescripteur. En effet, si le patient répond au traitement en atteignant les objectifs fixés (stabilisation ou ralentissement du déclin cognitif par exemple) et s’il n’a pas subi d’effet indésirable grave et/ou altérant sa qualité de vie, le traitement pourra être poursuivi jusqu’à un an.

Au-delà d’un an, la Commission de la Transparence recommande que le renouvellement du traitement soit décidé en réunion de concertation pluridisciplinaire réunissant le patient (si son état le permet), son aidant, le médecin traitant, le gériatre et le neurologue ou le psychiatre, afin d’assurer un suivi de qualité et personnalisé. Si ce groupe donne son accord et si l’efficacité a été maintenue, alors le traitement pourra être reconduit.

D’autres travaux en cours à la HAS

Afin d’améliorer la lisibilité de ce travail, la HAS va mettre en ligne une fiche de bon usage du médicament spéciale pour les médicaments de la maladie d’Alzheimer. Celle-ci reprend les principaux points qui permettront aux professionnels d’assurer une prise en charge médicamenteuse optimale de leurs patients. Par ailleurs, l’actualisation des recommandations de bonne pratique sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer aboutira à leur publication d’ici la fin de l’année 2011. Ces recommandations, qui reprendront les conclusions de la CT sur les traitements médicamenteux, aborderont principalement le diagnostic et la prise en charge des malades et de leur entourage.

Communiqué de la HAS : la HAs retire six recommandations professionnelles

Voir en ligne : Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements

Indépendance de l’expertise : la Haute Autorité de Santé tient ses engagements

Conformément à l’engagement pris en mai 2011, la Haute Autorité de Santé a souhaité franchir une nouvelle étape pour renforcer la confiance des professionnels de santé et des citoyens dans ses recommandations de bonne pratique. Elle a ainsi décidé d’appliquer ses règles actuelles de gestion des conflits d’intérêts des experts aux travaux publiés avant 2010, date de leur mise en œuvre. Par décision du Collège du 15 septembre dernier, six recommandations de bonne pratique présentant des faiblesses de forme sont suspendues dans l’attente de leur actualisation rapide inscrite de manière prioritaire au programme de travail de la HAS.

Bien que précurseur parmi les institutions de santé dans le domaine de la gestion des liens d’intérêts, et dotée aujourd’hui d’une des procédures les plus rigoureuses en la matière, la HAS entend garantir toujours plus de transparence et d’indépendance de l’expertise. Les attentes de la société et les besoins du corps médical en matière d’information scientifique indépendante sont une priorité pour la HAS.

En mai dernier, après avoir retiré de sa propre initiative sa recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer*, la Haute Autorité de Santé avait annoncé une série de mesures fortes destinées à renforcer la confiance dans l’indépendance de l’institution. La HAS a ainsi analysé toutes ses recommandations de bonne pratique élaborées entre 2005 et 2010 et a décelé des faiblesses de forme dans la gestion des liens d’intérêts pour six recommandations, à savoir une suspicion de conflit d’intérêt d’un expert ou l’absence d’une ou plusieurs déclarations publiques d’intérêts.

Le 15 septembre, le Collège de la HAS a donc pris la décision difficile mais indispensable de suspendre ces six recommandations dans l’attente de leur actualisation rapide. Il a ainsi inscrit ces thèmes de manière prioritaire au programme de travail 2011-2012 de la HAS. Par ailleurs, il rappelle que concernant la recommandation sur la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, l’actualisation est en cours et devrait être disponible avant la fin de l’année.

Les recommandations concernées sont signalées sur le site de la HAS comme étant « suspendues ». Il s’agit de :

Communiqué Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites (décembre 2008) ;
- Prévention vasculaire après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire (mars 2008) ;
Communiqué Polyarthrite rhumatoïde : diagnostic et prise en charge initiale (septembre 2007) ;
- Polyarthrite rhumatoïde : prise en charge en phase d’état (septembre 2007) ;
Communiqué Prise en charge des complications évolutives d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte (avril 2007) ;
- Prise en charge des patients adultes atteints d’hypertension artérielle essentielle (juillet 2005).

La HAS tient à saluer le travail de l’ensemble des experts et membres des services de l’institution qui ont collaboré à ces travaux dont la qualité scientifique n’est pas remise en cause. Durant la phase d’actualisation, ces recommandations peuvent continuer de servir aux professionnels de santé qui doivent le mettre en perspective avec l’ensemble des connaissances disponibles.

Communiqué : Développement professionnel continu (DPC) : le Collège de la Médecine Générale en recherche de clarification.

25 mai 2011
Communiqué de presse
A travers la loi HPST, le DPC a fait son apparition officielle dans le milieu professionnel et institutionnel en 2009. Les décrets d’application ne sont toujours pas finalisés.
Il suscite de nombreuses interrogations quant à ses futures modalités opérationnelles.
Le DPC est basé sur l’analyse réflexive des pratiques. Il est une synthèse aboutie de ce qui s’est fait jusqu’à présent en matière de formation médicale continue, d’évaluation des pratiques professionnelles, d’amélioration de la qualité de l’exercice professionnel des médecins et de la qualité des soins délivrés aux patients.

Il doit permettre l’ancrage d’une dynamique de recherche de compétences en adéquation avec la réalité de l’exercice professionnel de chacun et adapté notamment à l’exercice de la médecine générale.

Les décrets devront formaliser un cadre simple, lisible, s’appuyant sur les expériences passées.

Le Collège de la Médecine Générale propose aux institutions, aux structures professionnelles et organismes de formation des réponses courtes à des questions simples. Cf. texte joint

Contacts :

Pierre Louis DRUAIS 06 09 42 22 77

Marie Hélène CERTAIN 06 15 69 72 92

Eric DRAHI 06 09 66 69 65

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DPC : 19 réponses courtes à des questions simples

Information de l »AFFSAPS Ide pharmacovigilance relative au rôle potentiel de la pholcodine dans la sensibilisation aux curares

Des données scientifiques suggèrent que la pholcodine pourrait être un facteur de survenue d’accidents allergiques observés durant les anesthésies utilisant des curares. En raison de ce risque potentiel de sensibilité croisée entre la pholcodine et les curares, l’Afssaps a initié une procédure européenne de réévaluation du bénéfice/risque des médicaments à base de pholcodine, dont les conclusions sont attendues pour juillet 2011. La pholcodine est indiquée dans le traitement des toux sèches et des toux d’irritation (toux non productive gênante) chez l’enfant et l’adulte. En France, 23 spécialités à base de pholcodine sont commercialisées à ce jour. Elles pouvaient être obtenues sans prescription médicale. Dans l’attente des résultats de cette réévaluation du rapport bénéfice/risque et conformément à l’arrêté du 22 avril 2011 :
Communiqué La délivrance des spécialités à base de pholcodine est soumise à prescription médicale obligatoire (Liste I) ;
- Il est recommandé de ne prescrire des médicaments contenant de la pholcodine qu’en l’absence d’alternative thérapeutique.

Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’AFSSAPS :
Communiqué http://www.afssaps.fr/Activites/Surveillance-des-medicaments/Medicaments-faisant-actuellement-l-objet-d-une-reevaluation-du-rapport-benefice-risque/Medicaments-faisant-actuellement-l-objet-d-une-reevaluation-du-rapport-benefice-risque-b-r/Pholcodine-specialites-antitussives-contenant-de-la-pholcodine/(language)/fre-FR
- http://www.afssaps.fr/var/afssaps_site/storage/original/application/4c014183b74d5bd7937f7b840e172ed7.pdf

Communiqué du Collège de la médecine générale concernant le dépistage du Cancer de la Prostate

Collège de la médecine générale – CMG

Communiqué de presse – I février 2011

Vous avez dit « prostate ! », comme c’est bizarre…

Comme chaque année depuis 2005, une Journée de la prostate est organisée par l’Association Française d’Urologie qui promeut activement le dépistage systématique du cancer de la prostate. Plus récemment, un animateur de télévision et quelques confrères ont relancé cette campagne à laide d’une image percutante reprise dans de nombreux médias. De surcroît cette campagne mélange des concepts épidémiologiques source de confusion entre diagnostic (patients symptomatiques) et dépistage (patients asymptomatiques).

Les données actuelles de la science

Le Collège de la Médecine Générale approuve l’usage de méthodes de communication moderne pour appuyer des campagnes de santé publique. Mais il n’est pas acceptable que sous prétexte de modernité, des opérations promotionnelles « bruyantes ne tiennent compte ni des définitions et données scientifiques actuelles, ni des avis de la majorité des sociétés scientifiques ou institutions sanitaires mondiales. En France la Haute Autorité de Santé et de l’Institut National du Cancer déconseillent un dépistage systématique du cancer de la prostate.

Le Collège de la Médecine Générale rappelle que tous les dépistages de cancers ne sont pas salutaires. C’est le cas malheureusement pour le cancer du poumon ou le cancer du pancréas par exemple. Dans le cas du cancer de la prostate, la difficulté vient du fait que si la majorité des hommes de la soixantaine ont des cellules cancéreuses dans leur prostate, seul un faible pourcentage d’entre eux verra se développer un véritable cancer, généralement après 80 ans. Assimiler ces cellules cancéreuses à un cancer-maladie est un abus de langage qui explique la difficulté à communiquer sur ce sujet difficile.

Pour le public, la présence de cellules cancéreuses est assimilée à tort à une maladie avérée pouvant mettre en jeu à court terme la vie du patient. Le dépistage du cancer de la prostate aboutit donc à de nombreux surdiagnostics, c’est à dire à considérer comme malades des hommes qui n’ont pas et ne développeront pas de cancer. En effet, le devenir le plus fréquent des cellules cancéreuses prostatiques est de ne « jamais faire parler d’elles » du vivant du patient.

Un surdiagnostic

Nos collègues urologues sont confrontés quotidiennement aux victimes de ce cancer, mais cette réalité ne doit pas aveugler face aux réalités scientifiques : la synthèse des nombreuses études disponibles ne permet pas d’affirmer que ce dépistage épargne des décès par cancer de la prostate ni même augmente l’espérance de vie des patients. Une seule chose est actuellement certaine : le dépistage aboutit à de nombreuses opérations ou irradiations inutiles, lourdes de conséquences pour la sexualité ou la continence d’hommes encore jeunes et actifs. De plus, un faible pourcentage des biopsies réalisées au travers du rectum aboutit à des hémorragies, des septicémies, voire exceptionnellement à des décès.

 » Primum non nocere « 

Les généralistes sont au premier rang pour constater les conséquences du dépistage actuel du cancer de la prostate. Ils prescrivent le dosage du PSA, parfois à la demande pressante de leurs patients, souvent influencés par la pression médiatique entretenue et imprudemment relayée au niveau des médias. La qualité de vie dun homme, rendu incontinent par une intervention potentiellement inutile, est souvent altérée et l’on attend avec intérêt l’évaluation de ces souffrances dans l’étude européenne qui a porté sur plusieurs centaines de milliers d’hommes.

Le Collège de la Médecine Générale rappelle que l’un des fondements de l’activité médicale est de ne pas nuire : « primum non nocere ». Tant que des inconnues importantes persistent sur l’intérêt de ce dépistage face aux risques associés au surdiagnostic, le Collège invite les médecins généralistes à informer clairement les hommes de plus de 50 ans à la fois sur les avantages espérés et les inconvénients potentiels du toucher rectal et du dosage des PSA dans le sang. Ce n’est qu’après cette information préalable complète que patient et médecin pourront prendre ensemble la décision de faire ou ne pas faire de dépistage.

Le Collège de la Médecine Générale souhaite enfin que cessent des campagnes promotionnelles inopportunes qui faussent le dialogue serein entre les patients et leurs médecins traitants.

Contacts :

Communiqué Pr Pierre Louis Druais, 06 09 42 22 77
- Dr Pascale Arnould, 06 07 75 80 20

Document (PDF – 81.4 ko)

Communiqué du Collège de la médecine générale concernant la grippe

Au moment où nous constatons une augmentation importante des consultations pour Infections Respiratoires Aiguës d’allure grippale (IRA), les données en date du 14 janvier 2011 montrent que :

La grippe peut occasionner des formes graves comme chaque année. Nous observons, dans quelques cas, plus de complications respiratoires chez des patients à priori sans risques avec le virus H1N1.

Pour ces raisons, le Collège de la médecine générale recommande aux Médecins Généralistes de : ‐ Conseiller la vaccination contre la grippe saisonnière aux patients, selon les recommandations, en particulier les femmes enceintes et les sujets obèses. ‐ Renforcer leur vigilance en cas de suspicion de grippe. ‐ En réévaluant cliniquement les patients dont la présentation clinique est d’emblée « bruyante » ‐ En demandant aux patients de prendre contact ou de reconsulter rapidement en cas d’aggravation clinique ‐ En refusant de délivrer des prescriptions différées en cas de persistance des symptômes sans avoir réexaminé les patients et réévalué le diagnostic ‐ Promouvoir activement l’application des mesures d’hygiène et des mesures barrière autour des grippés.

Le Collège de la Médecine Générale rappelle que la mise sous antiviraux concerne des patients appartenant à un groupe à risque et vus dans les 48 premières heures du syndrome grippal.

Au regard des données actuelles de la science cette prescription doit tenir compte du rapport bénéfice risque qui n’est pas systématiquement favorable. Le Collège de la Médecine Générale demande aux autorités de tutelle de permettre la mise en œuvre d’études en Médecine Générale pour préciser le rapport bénéfices/inconvénients des antiviraux en traitement curatif.

Contacts
Communiqué Pr Pierre Louis Druais, 06 09 42 22 77
- Dr Pascale Arnould 06 07 75 80 20 Dr
Communiqué Serge Gilberg : 06 08 32 15 77

1_2 Source : Réseau des GROG 3_4 Source : InVS

5° Congrès de la Médecine Générale France 2011

MÉDECINE GÉNÉRALE – FRANCE 2011 « L’évènement annuel organisé par et pour les médecins généralistes » Nice 23-24-25 juin 2011.

Avant programme 2011

Nous avons le plaisir de vous inviter au 5e Congrès de la Médecine Générale France qui se déroulera, comme traditionnellement, à Nice au Palais des Congrès Nice Acropolis du 23 au 25 juin 2011.

Ce congrès a confirmé en quelques années sa position d’événement incontournable de la spécialité Médecine Générale avec une progression constante de ses participants. Plus de 2000 médecins généralistes accueillis en 2010 et beaucoup plus encore en 2011 !

L’édition 2011 sera à nouveau organisée par les 14 principales structures actrices de la Médecine Générale en France, sociétés scientifiques et Organismes de Formation Médicale Continue, et soutenue par le tout nouveau Collège de la Médecine Générale porté sur les fonds baptismaux lors du CMGF 2010.

Le thème, La Médecine Générale : dynamiques, représentations et réalités abordera les multiples facettes de notre spécialité et de notre système de soins. il permettra, au travers des communications proposées, de réfléchir aux dernières évolutions de notre discipline, de mieux cerner le vécu des généralistes dans leur pratique quotidienne, de repérer les tendances qui se dessinent et d’impulser de nouvelles orientations pour l’avenir. un programme scientifique de qualité abordera la Médecine Générale dans sa globalité au travers des champs des soins, de la formation et de la recherche. l’implication de nos confrères francophones, largement représentés, enrichira la réflexion.

Les médecins généralistes, pourront au cours de ce Congrès, partager leurs expériences, exposer des travaux de recherche, évaluer leur pratique et acquérir des points de Formation Médicale Continue. ils pourront échanger avec leurs confrères français et francophones et avec l’ensemble des professionnels concernés par le suivi des patients en soins primaires. ils pourront trouver les réponses à leurs préoccupations quotidiennes. une large place sera consacrée à l’actualité scientifique et politique de la spécialité qui promet d’être chargée en 2011. les journées s’articuleront autour de conférences en salle plénière, de séances communes, d’ateliers pratiques sur des thèmes d’actualité et de symposia parrainés. un vaste espace d’exposition, réservé aux structures de la Médecine Générale et à nos partenaires, favorisera les échanges en dehors des séances de travail.

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Avant programme 2011 (PDF – 293.4 ko)

Venez nous rejoindre au grand rendez-vous annuel de la Médecine Générale !

Le Collège de la Médecine Générale est né.

Médecine Générale : une entente historique

Lors de son 4ème congrès, à Nice, la Médecine Générale vit un moment clé de son histoire.

Les 3 composantes de la spécialité (professionnelle, scientifique, universitaire) se rassemblent dans le « Collège de la Médecine Générale ».

8 membres fondateurs, syndicats professionnels et sociétés scientifiques (MG France, SML, Union Généraliste, UNOF CSMF, CNGE, SFDRMG, SFTG, SFMG) ont signé les statuts du Collège, le 24 juin 2010.

Cet événement est le témoignage du travail collectif qui a conduit à l’émergence d’une structure fédératrice d’une spécialité comptant prés de 50.000 médecins généralistes.

Le Collège de la Médecine Générale est désormais un interlocuteur légitime, reconnu par les instances politiques, professionnelles et institutionnelles.

Le 26 juin 2010

Président : Pierre Louis Druais. Secrétaire générale : Pascale Arnould

Secrétaire général adjoint : Isabelle de Becco

Trésorier : Michel Doré

Vice présidents : Jean Louis Caron, Marie Hélène Certain, Pascal Charbonnel, Bernard Ortolan

Contacts presse

Pascale Arnould : 06 07 75 80 20

Isabelle de Beco : O6 62 75 32 71

Communiqué de Presse du RSSMG

Le Regroupement des Sociétés Scientifiques de Médecine Générale (RSSMG), en partenariat avec la HAS, a réuni les 3 et 4 décembre pour la troisième fois plus de 15 structures représentatives de la discipline. Ces trois séminaires de travail ont permis de bâtir au cours de l’année 2009 les fondamentaux de l’amélioration des pratiques en médecine générale.

Le RSSMG est le moteur de la dynamique fédérative du pôle scientifique du futur collège de la médecine générale. Il intensifiera son action en 2010, afin de promouvoir le pôle scientifique de la Médecine Générale, y compris dans l’interface HAS.

La mobilisation des ressources de l’expertise en Médecine Générale de l’ensemble des structures va permettre une réflexion plus pertinente et plus aboutie sur les différents chantiers concernant de près ou de loin la Médecine Générale.

Pour le RSSMG Pascale Arnould Coordonnatrice du RSSMG

ADESA

Atelier FMG

Association des jeunes chercheurs en médecine générale (Fayr GP)

Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE)

IFED MG

FMC Action

Fédération des maisons et pôles de santé

Formunof

Groupe Repère

Groupe vers un collège de Médecine Générale (VUC)

Institut de recherche en médecine générale (IRMG)

MG FORM

MG France

Société Médicale Balint

Société Française Documentation et recherche en Médecine Générale (SFDRMG)

Société française de médecine générale (SFMG)

Société de formation thérapeutique du généraliste (SFTG)

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Communiqué du 14 décembre 2009
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Communiqué du VUC à propos des projets de décrets concernant le DPC

Le futur Collège de médecine générale, animé par le groupe VUC, exprime les plus vives inquiétudes pour la mise en place du dispositif de Développement Professionnel Continu (DPC), faisant suite à la loi HPST.

Il a constaté, lors de l’étude des 4 décrets : − Le danger et l’irrationalité de la « destruction programmée et sans concertation » du dispositif actuel de formation continue qui a permis le développement d’une formation de qualité et élevé le niveau qualitatif des organismes agréés. − L’effet d’affichage d’une régionalisation artificielle et brutale, créant de fait deux circuits concurrentiels qui n’auront ni les mêmes circuits ni les mêmes contraintes, nivelant par le bas l’ensemble du dispositif. − L’oubli de la médecine générale et des soins primaires, en opposition avec l’esprit et la lettre de la loi HPST − La dérive technocratique d’un dispositif conçu sur le papier, sans l’expertise des professionnels concernés, excluant de tout pouvoir décisionnel les acteurs légitimes de terrain et marginalisant la médecine générale.

Pour autant, le futur Collège approuve la nécessité d’un dispositif de DPC structurant pour l’organisation du système de santé, en particulier la médecine générale et les soins primaires. Dans cet esprit, le VUC fait des propositions susceptibles de corriger le dispositif proposé afin de permettre une mise en place efficace :

• Modéliser et structurer l’ensemble des instances du dispositif en prenant en compte les soins primaires, à proportion de ce qu’ils représentent dans le système de soins et en cohérence avec la loi HPST.

• Définir une organisation des groupes par discipline, entre pairs, avec un financement équitable

• Instaurer pour la commission scientifique indépendante (CSI) des critères de qualité et d’indépendance, respectant l’autonomie et la spécificité des disciplines, à prendre en compte par l’organisme de gestion du DPC (OGDPC), tant pour l’enregistrement des organismes de DPC que pour la validation des programmes.

• Représenter les professionnels de la CSI au sein de l’OG DPC,

• Conserver une enveloppe significative dédiée à des actions nationales pour des appels d’offres thématiques, notamment pour mettre en place les outils du DPC à côté de la montée en charge des groupes locaux.

• Préserver un financement pour les actions actuelles qui ont fait leur preuve, et sont structurantes et modélisantes pour le DPC.

• Abonder l’OG DPC par une dotation des ARS, permettant de réaliser un financement national des groupes

L’analyse et les propositions du futur Collège de médecine générale ont été portées lors de la première réunion de concertation des décrets DPC par l’ensemble des structures professionnelles présentes, et approuvées par les syndicats de profession de santé.

Des mesures opérationnelles seront proposées prochainement pour donner corps et faisabilité à ces axes indispensables à la mise en œuvre du DPC et transmises à Madame la Ministre de la santé.et aux services en charge de l’écriture des décrets. Paris, le 8 décembre 2009

Contacts : CSMF, Bernard Ortolan, 06 80 25 96 14 b.ortolan@acfm.fr MG France, Marie Hélène Certain, 06 15 69 72 92, mh.certain@medsyn.fr SML, Jean Louis Caron – 06 62 22 16 50 – jlouiscaron@hotmail.com CNGE, Vincent Renard, 06 25 80 33 29, v.renard@cnge.fr SFDRMG, Yves. Le Noc, 06 08 53 90 89, yveslenoc@wanadoo.fr SFMG, Pascale Arnould, 06 07 75 80 20, pascale.arnould@wanadoo.fr SFTG, Isabelle de Beco, 06 62 75 32 71, sftg@wanadoo.fr Union Généraliste, Claude Bronner , 06 07 88 18 74, dr.cronner@wanadoo.fr

Structures participants aux groupes de travail du « VUC » :
ACFM
ADESA
AFML
Association des jeunes chercheurs en médecine générale (Fayr GP)
Association Nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF)
Association des Médecins de montagne
Collège des hautes études en médecine générale (CHEMG)
Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE)
FMC Action
Fédération des maisons et pôles de santé
Formunof
GEMA
Grand Sud
GROG Open Rome
ISNAR IMG
Institut de recherche en médecine générale (IRMG)
MG FORM
MG France
Société Balint
SOS médecins France
Syndicat de la médecine générale (SMG)
Société Française Documentation et recherche en Médecine Générale (SFDRMG)
Société française de médecine générale (SFMG)
Société de formation thérapeutique du généraliste (SFTG)
Syndicats des médecins libéraux (SML)
Syndicat de la médecine générale (SMG)
Union nationale des médecins de centres de santé (UNMCS)
Unof CSMF
Union généraliste

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Communiqué du VUC à propos des projets de décrets sur le DPC
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