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La liste des associations ayant réalisé la DAQ

Liste des associations classées par numéro de département

6 : CEIACA-PACA-ANAFORCAL
13 : ANAFORCAL
24 : FMC Coulobre
25 : AGONORD
25 : ALPS
25 : AFMC Besançon
25 : AFMC PM
27 : AFCMVN
30 : AFERA
33 : AAMP
33 : Médiclub
33 : SMHA
33 : UNAF Aquitaine
34 : GAIC
37 : FMC de Touraine
39 : AFMC de Boisselvin
40 : CO-ERRANCE
40 : Frères de la cote
40 : Medlandes
41 : GMB
41 : AM Vendômoise
44 : AFMC Saint Nazaire
44 : CFEF Nantes
44 : FMC des Pédiatres PDL
44 : URAFORMEC
45 : AGO NORD
47 : ASFORMED 47
47 : ALGG3
49 : ANAFORCAL
49 : Rasema
59 : FMC Armentières
59 : FMC Lille Centre
59 : FMC Hazebrouck
59 : NORFORMED
63 : ASFORMED 63
63 : ASFORMED RIOM
64 : Cercle Pyrénéen Gynéc
65 : Soc.Med. du Haut Adour
66 : FMC Vallespir
67 : FMCBR
68 : FMC68
68 : FMC ALSACE
69 : CMB Développement
69 : Cercle Méd du Beaujolais
69 : UNAF RHONE ALPES
70 : FMC Franche Comté
70 : Association Héricourt
71 : Gr. Médecins du Mâconnais
75 : AFME
75 : AMPF
75 : SFH
76 : CLUB MED.
76 : SAHN
76 : SHN
77 : AREPFORCAL
77 : AFMC LAGNY
78 : Promedy
79 : AFMC Niort
79 : Sud Deux Sèvres
80 : Proformed Picardie
80 : UFOMECOP
84 : Amolec
86 : Val de Gartempe
90 : FMC 90
91 : Assoc. Du Val d’Yerres
92 : SFAUMB
94 : AVPLS
94 : ADSL
94 : FMC CRETEIL
95 : AREPFORQUAL
97 : AREFORCAL Caraïbes

1- Evolution incontournable

Au-delà des mots, certification et recertification annoncent donc cette réalité que toute activité médicale devient « une option qui doit être examinée en termes de qualité de l’intervention elle-même et en termes de valeur dans un contexte d’enveloppe globale destinée à assurer la santé collective des citoyens » (3). Là encore, rien d’original. La « spirale de la formation » appliquée à la FMC (4) repose comme la roue de Deming sur l’évaluation, à toutes les étapes. «

La définition des objectifs pédagogiques permet d’évaluer les résultats de l’action pédagogique du formateur ; celle des compétences à atteindre permet d’évaluer les résultats en situation…(2) ». Nous ne pouvons que partager cette logique. Reste, pour conclure, la question majeure : qui est le véritable « client » de la FMC, qui est le « donneur d’ordres » ?. La démarche qualité autant dans l’industrie que dans les organismes de la formation permanente non médicale obéit à une logique de « marché ».

Les récentes instructions fiscales semblent plus encore qu’auparavant restreindre le rôle des associations de type loi 1901 à celui de simples acteurs d’un marché de la formation. Mais est-ce la préoccupation de notre mouvement associatif ? Adapter la démarche qualité de l’industrie à nos besoins suppose un pari ambitieux fondé sur la transparence, une dynamique professionnelle et la définition consensuelle de critères de qualité. Nous n’en sommes qu’aux préliminaires.

Le postulat de base est que l’engagement de groupes d’individus dans un processus de formation respectant les critères d’assurance qualité va améliorer la qualité des soins. Il est possible que sur ce terrain se joue l’avenir de la médecine, mais le chemin s’annonce long et difficile.

Jean-Pierre VALLÉE SFDRMG

2.Collectif, La qualité en formation professionnelle, Paris, Afnor, 1998 3.Chouaid (C.) et al, « Qualité et accréditation dans les établissements de santé. Application de l’expérience acquise en milieu industriel », La presse Médicale, n° 27, 1998, p 166-71. 4.Gallois (P.) La formation médicale continue, Paris, Médecine-Sciences Flammarion, 1997.

2- La quête d’une FMC zéro défaut

Aspiration permanente vers le produit ou le service infaillible, éprouvée au fil des décennies dans l’industrie, la démarche qualité peut-elle être transposée dans l’univers de la FMC ? Une certitude : elle est un impératif pour la médecine de demain.

La démarche

La démarche industrielle a largement prouvé son efficacité durant ces dernières décennies : pour les produits les plus exigeants de l’aéronautique et du spatial, de l’informatique, du médicament, comme pour la fabrication des objets les plus usuels. Dans le rapport fournisseur/client, les exigences du second rejoignent l’intérêt bien compris du premier. Mais il ne saurait être question de plaquer ce « modèle » industriel sur la FMC.

Problème de fond d’abord : la FMC n’a pas pour finalité la « production » d’une formation en soi, mais l’amélioration de la compétence des professionnels formés. On peut supposer que la qualité des soins en dépend, même si ce n’est pas formellement démontré.

Problème culturel ensuite : le « volontariat » actuel – essentiellement associatif de la FMC, même « obligatoire » s’accommode mal de la logique commerciale de la démarche industrielle. Mais les outils et concepts de base se rejoignent en de nombreux points communs.

La démarche qualité de l’industrie se résumait vers 1940 au simple constat des produits défaillants. Elle est passée progressivement, au cours du demi-siècle qui a suivi, de la rectification à la prévention, de l’atelier de fabrication à toute l’entreprise, du directif au participatif.

Cette évolution a supposé une analyse « systémique » de la production. Pour atteindre l’objectif visé, les compétences sont mises au bon endroit, la logistique assumée en permanence, tout dysfonctionnement analysé, et il y a possibilité de recours en cas de défaillance. Conditions indispensables : un recueil d’information performant et une formation adaptée de tous les acteurs. La solidité de la « chaîne » dépend comme toujours du maillon le plus faible…

La non qualité coûte cher : environ 10 % du coût de la production elle-même. Au total, l’existence d’un projet d’entreprise et l’amélioration des produits et de l’image de marque fidélisent les clients. La qualité se vend mieux, quelquefois plus cher : c’est pour des raisons purement commerciales que 60 % des entreprises sont certifiées Iso. Deming (1) a proposé une modélisation de la démarche sous forme d’une « roue » qui avance en permanence.

Les différentes phases

Les quatre phases successives « Plan/Do/Check/Act » sont minutieusement décrites et enregistrées, « certifiées » par un organisme extérieur à l’entreprise qui atteste que le produit, le processus, ou le service audité est conforme aux exigences spécifiées dans les normes Iso.

La formation permanente des professionnels en activité a suivi depuis une dizaine d’années une évolution similaire parce que se créait alors un véritable « marché » de la formation rendue obligatoire par la loi. Les entreprises – les financeurs – ont très vite fait savoir que ce marché devait répondre à leurs besoins réels, c’est-à-dire au maintien ou à l’acquisition des compétences professionnelles nécessaires à l’entreprise.

La formation ne concerne donc pas uniquement l’organisme de formation et le formé, mais aussi (d’abord ?) les « donneurs d’ordres » qui ont défini le champ de compétences requis. « Au cours de ce processus à responsabilités partagées, un ensemble d’acteurs se partagent droits et devoirs » (2).

Et pour nous médecins ? La loi, a énoncé une obligation de formation dans le cadre prédéfini d’un système de santé aux multiples acteurs. L’analyse critique de l’information médicale d’une part, les multiples facettes de la relation médecin malade d’autre part sont deux approches complémentaires de la qualité des soins dans un système de santé fondé pour l’essentiel sur une solidarité économique entre malades et bien portants.

De ce fait, la formation initiale devrait intégrer au moins autant de sciences humaines et sociales que de sciences dites « fondamentales » et la formation continue privilégier l’aspect décisionnel de l’exercice médical.

Références : 1.Labbé (M) Communication au colloque international SFDRMG, « La démarche d’assurance qualité : la FMC peut-elle s’inspirer du modèle industriel ? Orly, 26-27 novembre 1999. 2.Collectif, La qualité en formation professionnelle, Paris, Afnor, 1998 3.Chouaid (C.) et al, « Qualité et accréditation dans les établissements de santé. Application de l’expérience acquise en milieu industriel », La presse Médicale, n° 27, 1998, p 166-71. 4.Gallois (P.) La formation médicale continue, Paris, Médecine-Sciences Flammarion, 1997

3- Un facteur bonifiant de l’acte de soins

Simple évolution plutôt que révolution, la démarche d’assurance qualité s’impose désormais tant à l’association qu’au médecin, dont la FMC sera demain – tout porte à le croire – mise à son crédit comme facteur améliorant de la qualité de sa prestation. C’est au moins le pari que fait la SFDRMG

En 1986 déjà, dans une étude visionnaire Alain Metrop, alors secrétaire général de la SFDRMG, analysait en quoi les cercles de qualité en vigueur dans l’industrie pouvaient être adaptés à la formation médicale continue. Que la SFDRMG choisisse aujourd’hui de mettre en œuvre ce concept atteste de la profonde continuité qui prévaut dans son action. Historiquement c’est sur la détermination des besoins de FMC à partir de la pratique quotidienne du médecin que la SFDRMG a lancé son action. Ainsi avons-nous commencé par mettre en place des méthodes de détermination des besoins. C’est ainsi qu’a été introduite en France l’ancestrale grille FGP (fréquence, gravité, problème) qu’on retrouve aujourd’hui, sous des formes et des appellations variées, dans tous les textes du management de la qualité.

Plus tard, toujours dans la même optique et encore une fois en empruntant au monde de l’industrie, nous avons conçu les bilans professionnels personnalisés (BPP) qui permettent au praticien, à partir de son exercice spécifique, d’établir avec une plus grande précision ses besoins individuels de formation. Voilà, à ce stade, le praticien à même de déterminer un plan de formation personnalisé. Restait à garantir la qualité de la formation afin que celle-ci réponde aux attentes du médecin. C’est le chantier que nous ouvrons maintenant.

Pourquoi avoir franchi le pas aujourd’hui ? La démarche qualité en vigueur dans le monde de l’industrie depuis de nombreuses années gagne – notamment avec la certification des établissements de soins – le monde de la santé. En outre le médecin a affaire aujourd’hui, et le phénomène ira en s’accentuant, à un patient de plus en plus responsable. Pour l’heure les patients agissent par l’intermédiaire d’associations, mais dans quelques années c’est le patient-individu qui se montrera plus attentif à la qualité de l’acte médical. Enfin, l’on peut penser que la FMC sera un jour intégrée dans le plan de carrière du praticien en tant que facteur améliorant la qualité de sa prestation.

Les associations de FMC sont-elles si loin de la qualité ? Absolument pas. Ce qu’elles font est bien fait. Nous souhaitons simplement mettre à leur disposition des outils susceptibles de mieux se connaître, et par là même d’améliorer leur fonctionnement.

Autre aspect d’importance : ces outils leur permettront de faire et le cas échéant de produire la preuve de la qualité de la formation qu’elles réalisent.

Ce postulat explique notre méthode. Nous n’avons pas fabriqué, comme en laboratoire, un modèle de fonctionnement destiné à être parachuté dans toutes les régions de France. Cela eût été contraire à toute notre démarche depuis la création de la SFDRMG.

En formation continue, rien d’efficace ne peut se réaliser sans la participation des intéressés eux-mêmes. C’est parmi les associations de terrain que nous avons été chercher les critères qualité. Et ce sera à chaque association d’entreprendre cette démarche dans le cadre qui est le sien, soutenue par des outils conçus à partir des réalités des associations de FMC.

Alors comment entrer dans ce processus ? La démarche qualité, c’est énoncer sur un point déterminé du fonctionnement de l’association ce que l’on va faire, l’écrire, le mettre en pratique ; consigner ensuite ce qui a réellement été fait ; comparer enfin les deux étapes. Si vous décidez par exemple que les participants aux formations doivent émarger, que c’est important pour les membres de votre association et donc pour elle, et que vous vérifiez après coup que c’est bien le cas, vous êtes complètement dans une démarche d’assurance qualité. De fil en aiguille vous vous rendrez compte qu’il y a ainsi quelques passages obligés à vérifier, et surtout qu’ils sont peu nombreux.

Voilà pourquoi la démarche qualité devrait représenter pour les associations une simple évolution plutôt qu’une révolution. Le vrai changement pour elles ce sera de faire le premier pas : l’intégration de la démarche qualité dans la vie de l’association sera progressive. Le tout est de mettre en place un processus évolutif. Les documents proposés dans ce cadre par la SFDRMG seront à la mesure de cette progressivité : un document de trois à quatre pages pour la mise en œuvre des procédures, assorti d’un ouvrage explicatif. Chacun, en se gardant bien de tout maximalisme, pourra y choisir ce qui lui convient et ses priorités.

En leur temps, bien des initiatives lancées par la SFDRMG ont pu être qualifiées de révolutionnaires. Et chaque fois les associations ont su évoluer en douceur, et les intégrer dans leur fonctionnement. Aujourd’hui les associations ont une formidable maturité, une forte expérience. Nous ne doutons pas qu’elles sauront faire leurs ces nouvelles propositions

4- Les 3 étapes de la DAQ et conditions financières

Afin de satisfaire aux obligations légales d’agrément des structures de formation et à vos exigences de qualité, la SFDRMG met à votre disposition la Démarche d’Assurance Qualité. Cette démarche sera l’un des éléments indispensables à la réalisation de l’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP).

Cette démarche est composée de 3 étapes. Votre association peut s’arrêter après la première ou la seconde, mais tout l’intérêt est de réaliser les 3 étapes.

La première étape (le questionnement) consiste à remplir un questionnaire, pour se situer et obtenir, avec l’aide de la SFDRMG et d’un « facilitateur », un diagramme identifiant les points améliorables dans le fonctionnement de l’association.

Pour visualiser le mode d’emploi de ce questionnaire…

L’aboutissement de cette étape est l’obtention de la part de la SFDRMG d’une ATTESTATION QUALITÉ délivrée pour deux ans. • Coût de cette étape : 150 €

La deuxième étape (l’amélioration) consiste :
DAQ à choisir à partir du diagramme et avec l’aide du « facilitateur » les points que l’association estime devoir améliorer,
- à décrire les procédures et processus suivis pour en améliorer les points faibles,
DAQ à remplir de nouveau le questionnaire à distance pour attester des améliorations apportées.

L’aboutissement de cette étape est l’obtention de la part de la SFDRMG d’une CERTIFICATION QUALITÉ délivrée pour trois ans. • Coût de cette étape : 350 €.

Quant à la troisième étape (la labellisation) elle consiste, après avoir réalisé la première et la deuxième étape, à décrire l’intégralité des procédures et processus suivis dans l’association pour constituer le « Manuel d’Assurance Qualité » de l’association, au cours d’un séminaire de deux jours, avec l’aide des « facilitateurs » de la SFDRMG.

L’aboutissement de cette étape est l’obtention du LABEL QUALITÉ SFDRMG délivré pour cinq ans..

• Coût de ce séminaire par association : 1400 € pour un maxi-mum de 4 participants par association

Ouverture de dossier 100 € pour toute association adhérente à la SFDRMG et 500 € pour les associations non adhérentes. L’adhésion implique la transmission à la SFDRMG, sous forme électronique, des coordonnées des membres.

5- Accord de Licence

La SFDRMG met à la disposition de ses associations adhérentes des outils de la démarche qualité au sein du projet dénommé « La Démarche d’Assurance Qualité de la SFDRMG ».

L’association qui utilise ces outils s’engage à :

- respecter les processus mis en place dans cette démarche, et formalisés dans le mode d’emploi

DAQ utiliser le logiciel fourni sans le modifier ni le copier.

- transmettre à la SFDRMG la grille d’évaluation accompagnée de tous les renseignements administratifs demandés

DAQ transmettre à la SFDRMG la liste des membres de l’association sous une forme électronique

Le projet « La Démarche d’Assurance Qualité de la SFDRMG » répond à la charte de qualité et d’indépendance de la SFDRMG.

Dernière mise à jour : 22/04/2024 13:10:35

Actualité

Prochainement disponible

Pour contacter la SFDRMG:

Société Française de Documentation et Recherche en Médecine Générale
43 Avenue Emile Cossonneau
93160 Noisy le Grand
Courriel: sfdrmg.secretariat@gmail.com
Téléphone : 01 43 04 56 59

Véronique Pieri-Gnemmi :
Téléphone : 01 43 04 56 59
Courriel : sfdrmg.secretariat@gmail.com

Heures d’ouverture des bureaux :
du lundi au jeudi de 9h00 à 13h00
et de 14h00 à 18h00
Le vendredi : de 9h00 à 12h00

✉ Pour vous rendre à la SFDRMG

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43 Avenue Emile Cossonneau 93160 Noisy le Grand
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