Du 15 mai 2024 au 15 juillet 2024 : Douleurs abdomino-pelviennes et /ou asthénie persistante : pensez à l’endométriose ?
Action ANDPC n° 10802325006 - Session 24.001

Les douleurs pelviennes chroniques sont un motif fréquent de consultations médicales et gynécologiques. Parmi les causes l’endométriose occupe une place importante. Elle doit être systématiquement recherchée du fait de sa prévalence estimée à 33%. Elle concernerait en France 1,5 à 2,5 millions de femmes en âge de procréer[1]Les conséquences les plus marquantes de l’endométriose sont les douleurs et l’infertilité qui peuvent impacter gravement la qualité de vie des femmes concernées 1,[2], [3] .

Actuellement, on estime qu’il faut entre sept et neuf ans à une femme souffrant d’endométriose pour obtenir un diagnostic en sachant qu’une femme sur dix en est atteinte 3. À l’avenir, les signes de la maladie devront être recherchés de façon systématique chez les jeunes filles lors des nouvelles consultations médicales désormais obligatoires pour les 11-13 ans et les 15-16 ans. C’est en effet à l’adolescence, au moment des premières règles, que l’endométriose se déclenche[4],[5].

Tous les cas d’endométriose ne se traduisent pas forcément par des douleurs, mais s’il y a bien un symptôme qui doit faire suspecter systématiquement la maladie, ce sont des règles anormalement douloureuses. Or, les règles étant douloureuses par nature et que par ailleurs tout le monde n’a pas les mêmes seuils de tolérance à la douleur, ce symptôme n’est pas toujours correctement pris en compte.

À cela s’ajoute un éventail de symptômes extrêmement variés qui n’évoquent pas d’emblée une endométriose : douleurs digestives, douleurs musculosquelettiques, troubles urinaires, fatigue douleurs lors des rapports sexuels1. Les résultats de l’étude Suisse ont montré que 50,7% des femmes atteintes d'endométriose souffraient par ailleurs de fatigue récurrente, en comparaison avec seulement 22,4% des femmes qui n'étaient pas atteintes par cette maladie.

De plus, la fatigue liée à l'endométriose était aussi associée à sept fois plus d'insomnies, quatre fois plus de dépressions, deux fois plus de douleurs et près d'une fois et demie de plus de stress au travail en comparaison avec les femmes en bonne santé.

La ministre de la Santé a donc annoncé le 8 mars 2019 qu’un effort particulier allait être fait pour mieux informer le grand public, mais aussi pour renforcer la formation des professionnels de santé sur les signes d’alerte et l’examen clinique et les stratégies thérapeutiques 4.

il existe quatre signaux d’alerte clairs 3,[6]: des douleurs sévères et répétées lors des règles ; des douleurs répétées lors des rapports sexuels ; des douleurs répétées lors de la défécation pendant les règles ; mais aussi des douleurs pelviennes chroniques pas forcément en rapport avec les règles.

Il n’existe aucun consensus permettant de retenir un questionnaire plutôt qu’un autre pour l’étude de l’endométriose. Le choix du questionnaire est propre à chaque auteur et dépend de la question posée 3, [7] susceptible d’induire une errance des patientes, un retard au diagnostic et des prises en charge pas toujours adaptées y compris chirurgicales.

Objectifs :

I.  Objectif général

L’objectif général de cette action est de permettre aux participants de s’approprier les données concernant le dépistage précoce de l’endométriose, les étapes du diagnostic et la prise en charge.

II.   Objectifs spécifiques

À l’issue de cette action les participants doivent être en mesure de :

  1. Connaître l’histoire de l’endométriose
  2. Reconnaitre les symptômes les plus fréquents d’endométriose
  3. Hiérarchiser les examens de 1ère, 2ème et 3ème intention pour établir le diagnostic d’endométriose.
  4. Connaître et prescrire les différents traitements autres que chirurgicaux.
  5. Décrire les éléments susceptibles d’indiquer une intervention chirurgicale.
  6. Mettre en place un dialogue d'information avec la jeune fille ou la femme.

Expert : COLOMBIER Pierre

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Dernière mise à jour : 27/04/2024 06:24:45